Indicateurs de l'impact des cervidés

Tableau récapitulatif des avantages et inconvénients des indicateurs d'équilibre sylvo-cynégétique. 

Avantages et inconvénients des indicateurs d'équilibre sylvo-cynégétique

Liste de références bibliographiques - Impact des cervidés en forêt

Sylviculture

Le CRPF Lorraine-Alsace et la Fédération régionale des chasseurs ont décidé fin 2011, avec l’aide d’une étudiante à l’Engref (Anneliese Bénazet), de mener une "étude de faisabilité en vue de mettre en œuvre une sylviculture favorable à l’équilibre forêt-gibier".

 

Un programme de travail sur 10 ans est transmis à chaque propriétaire. Un fonds d’aides (CERA3F = compte pour un équilibre respectueux de la faune, la flore et la forêt), alimenté par des cotisations uniquement privées est créé pour inciter propriétaires et chasseurs à le réaliser.

 

Quel est l’objectif poursuivi ? Pourquoi et comment y sommes-nous parvenus ? Comment fonctionne le tout nouveau compte privé CERA3F finançant une partie de ces travaux ? Explications par Pascal Ancel et Jacques Geny.

Création d'un fonds privé pour la prévention des dégâts de cervidés en forêt

Points de vue

Le plan de chasse a pour objectif de maintenir l’équilibre forêt-gibier. Le gestionnaire forestier est aussi responsable de vérifier sa réalisation localement, voire de conditionner les baux de chasse à leur mise en oeuvre. Les indicateurs précédemment décrits sont autant d’outils factuels de consensus forestier-chasseur, comme l’expliquent Evrard de Turckheim, expert forestier (67) et Bertrand Monthuir, propriétaire du Domaine du Bois landry en Eure-et-Loir (28).

 

Afin de prévenir les dégâts sur les peuplements forestiers reconstitués, un "observatoire régional forêt-cervidés" rassemble tous les acteurs aquitains (y compris l’administration) et aboutit à un partage des données sylvicoles et cynégétiques, nous explique Eric Dumontet, Secrétaire général-adjoint du Syndicat des sylviculteurs du Sud-ouest.

Plan de chasse et modes de chasse, conséquences sur la gestion forestière

Des actions de prévention plutôt que de réparation

Conclusion : une volonté politique des forestiers et des chasseurs

Des outils d'évaluation des impacts des animaux sont disponibles, tels les indicateurs de changement écologique ; encore faut-il savoir s'en servir et traduire leurs résultats sous forme d'actions de régulation des populations et d'amélioration de l'accueil du gibier.

 

Pour aller vers l'amélioration des relations entre chasseurs et forestiers, il est nécessaire de :

 

  • disposer d'outils objectifs de description des situations, 
  • diminuer les populations pour tendre vers l'équilibre forêt-gibier, 
  • mettre en place des lieux de prise de décision paritaire sur les plans de chasse, le suivi de leur réalisation, et l'évaluation de leurs résultats.

 

Ce numéro spécial de Forêt-entreprise, consacré à la relation forêt-gibier, présente quelques expériences régionales factuelles, issues de dialogues entre forestiers et chasseurs. Ces exemples ouvrent des voies de concertation, ou des solutions équilibrées de la gestion de l'accueil du gibier en forêt.

 

Cet avenir possible et prometteur ne sera pas envisageable sans volonté politique de part et d'autre, nous dit Henri Plauche-Gillon, président du CNPF.

Une volonté politique des forestiers et des chasseurs