Le CNPF est impliqué dans le programme FOREST CO2 (LIFE 14 CCM/ES/001271) « Quantification des puits de carbone forestier et développement des systèmes de compensation comme outils d’atténuation du changement climatique » avec six partenaires espagnols : les Régions de Murcie et de Galice, l’Université de Cordoue, le CESEFOR et les bureaux d’études Agresta et Ingeniería del entorno natural (IDEN).
Attentes des entreprises et des collectivités
Une analyse des attentes des entreprises, établissements publics et collectivités territoriales a été réalisée pour mieux comprendre leurs besoins concernant les projets de compensation carbone dans le secteur forestier.
Forêt et carbone, un besoin des entreprises et des collectivités (pdf)
Evaluation des stocks de carbone en Pin maritime dans les Landes
Une étude innovante d’évaluation des stocks de carbone dans des peuplements de pin maritime dans les Landes de Gascogne a été effectuée à partir de données issues de corrélation d’images aériennes et a donné des résultats satisfaisants, avec une précision de 80% par rapport aux résultats de l’inventaire forestier national.
Plusieurs itinéraires sylvicoles du pin maritime ont été analysés par rapport au bilan carbone ; l’itinéraire « standard » (révolution de 44 ans) est le plus optimal en termes de stockage de carbone en forêt et dans les produits bois.
Quels outils pour estimer les stocks de carbone du pin maritime dans les Landes ?
Par Lucie Rupil et Amélie Castro, CNPF Nouvelle-Aquitaine, et Jean-Charles Samalens, Telespazio. Forêt-entreprise n°245 (mars 2019)
Estimation des gains carbone en Pin d'Alep
Par ailleurs, le CRPF Occitanie est en train de développer une méthode d’estimation de gains en carbone sur des itinéraires de pin d’Alep, essence prépondérante dans le bassin méditerranéen. Le CRPF intègre le modèle de croissance NRG (Dreyfus et Fortin, 2017) sous CAPSIS et effectue la modélisation grâce à l’outil CO2fix.
L’objectif est d’inciter les propriétaires à mener la première éclaircie de pin d’Alep (intervenant entre 25 et 35 ans selon la fertilité) et de faire prendre en charge cette éclaircie déficitaire par des « financements carbone ». Un guide technique est en cours de rédaction. Le CNPF va développer ce type de projets carbone en région méditerranéenne en espérant qu’une telle méthode soit reconnue par le label Bas-Carbone.
La première éclaircie consiste souvent à ouvrir les cloisonnements et à faire du sélectif au sein des peuplements de pins d'Alep - Photo Raphaël Bec © CNPF.