Le diagnostic IBP se compose de 3 étapes : préparation, relevé de terrain, traitement des relevés. Des documents spécifiques vous aideront à chacune de ces phases.

Retrouvez également les correspondances entre les versions successives de l'IBP et comment traiter le cas particulier des ripisylves.

Mise à jour mars 2023 : IBP méthodes de relevé v230323 et Fichier de saisie IBP sous Excel® version du 23/03/2023.

Préparer votre travail de terrain

Il existe plusieurs méthodes de relevé, fonction de la forêt et du contexte de diagnostic (martelage, plan de gestion…).

Avant d’aller sur le terrain, vous devez choisir la méthode la mieux appropriée, éventuellement faire des observations préalables et vous munir de certains documents (plan, photo aérienne…).

Réaliser les relevés sur le terrain

Fiches de relevés IBP

Sur le terrain, vous aurez besoin de la fiche de définition de l’IBP et de la fiche de relevé pour reporter vos observations. 

Dans la continuité de la version antérieure, une nouvelle version v3 de l’IBP est proposée.

 

Fiches de relevés IBP

Ces documents pédagogiques sur les dendromicrohabitats vous aideront à noter ce facteur.

Traiter vos données et utiliser vos résultats

Vous pouvez traiter vos données et archiver vos relevés sur un tableur Excel®, qui permet également d’éditer des graphiques et des tableaux standardisés.

A partir des résultats, vous pourrez réfléchir aux préconisations de gestion favorables à la biodiversité ordinaire à l’aide des documents pédagogiques que vous retrouverez sur la page de présentation de l’IBP.

 

Apprendre à utiliser l'IBP

Un stage de 1 jour 1/2 est organisé tous les ans par l'IDF, pour les gestionnaires forestiers ou d’espaces naturels, et pour les propriétaires avertis.

Des formations d’une demi-journée à une journée peuvent également avoir lieu en région, pour les propriétaires et les professionnels. Consultez la délégation régionale du CNPF la plus proche.

Enfin, il est possible d'organiser une session de formation sur mesure, en fonction de vos besoins et de votre environnement professionnel. Contactez le service Formation de l'IDF : idf-formation@cnpf.fr

Observation en forêt des critères de l'IBP. Photo Etienne Beraud © CNPF
Observation en forêt des critères de l'IBP. Photo Etienne Beraud © CNPF

Correspondance entre les versions IBP

La définition IBP a évolué sur des points de détail, tant sur la forme que sur le fond : intégration de connaissances nouvelles, amélioration de l’ergonomie ainsi que de la pertinence et de la précision des définitions, pour une description plus facile et de meilleure qualité.

Cependant, les bases de l’IBP restent inchangées depuis l’origine : 10 facteurs clés avec scores entre 0 et 5, grille unique pour la France métropolitaine, diagnostic de terrain, facile et rapide, accessible à toute personne non spécialiste des groupes taxonomiques.

Au besoin, la comparaison de relevés réalisés avec des versions différentes peut être facilitée avec le tableau de correspondance entre les versions.

Ce tableau donne en particulier la correspondance entre la typologie européenne des dendromicrohabitats et celles de l’IBP. 

Cas des ripisylves

Limite d’utilisation de l’IBCR et de l’IBP

La biodiversité des ripisylves peut être évaluée avec un autre indice : l'Indice de Biodiversité et de Connectivité des Ripisylves (IBCR).

S’appuyant sur la démarche IBP, l'IBCR est surtout destiné aux gestionnaires de cours d’eau pour l’étude des boisements de berges (< 10 m de large). Il s’utilise en complément de l’IBP qui reste applicable pour le reste des forêts alluviales (l’IBP peut aussi s’utiliser sur la berge dans les propriétés qui ont un faible linéaire de berge, mais il ne donnera pas d’indication de connectivité).

L’IBCR a été mis au point dans la région Rhône-Alpes dans le cadre d’une étude menée par France Nature Environnement AURA, l’INRAE (UR LESSEM) et le CNPF.

En savoir plus sur l'IBP

Pour une présentation complète de l'outil et de son usage, et pour en savoir plus sur sa conception, consultez les pages dédiées à l'IBP.