Les approches territoriales, tels les Plans de Développement de Massif (PDM) ou Charte Forestière de Territoire (CFT), appelées Stratégies Locales de Développement Forestier (SLDF), sont destinées à valoriser les forêts d’un territoire au travers d’une gestion multifonctionnelle, intégrant notamment les enjeux de biodiversité.
La prise en compte de la biodiversité dans la gestion forestière peut s’envisager à trois niveaux complémentaires :
- celui d’une parcelle, par exemple au cours d’une exploitation forestière ;
- celui d’une propriété, par exemple lors de l’élaboration d’un document de gestion ;
- celui d’un territoire, par exemple lors de l’élaboration d’un plan de développement de massif (PDM) ou d’une charte forestière de territoire (CFT).
À l’échelle d’une parcelle ou d’une propriété, le propriétaire peut utiliser différents outils pour intégrer la biodiversité dans la gestion comme, par exemple, l’Indice de Biodiversité Potentielle (IBP).
À l’échelle du territoire, ce sont les acteurs territoriaux, dont le CNPF, qui agissent pour le développement forestier au profit des propriétaires. Cette analyse de la biodiversité est complexe et nécessite des approches simplifiées, permettant une appropriation par tous les propriétaires.
Utilisation de l’IBP dans les stratégies locales de développement forestier
Il existe des exemples de prise en compte de la biodiversité sur un territoire, en particulier suite à l’appel à projets du ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Énergie, qui a permis de soutenir financièrement 25 projets favorisant la prise en compte de la biodiversité, entre 2013 et 2015.
Le CNPF a participé à ce programme au travers de 17 projets, dont 12 avec un volet utilisant l’Indice de Biodiversité Potentielle (IBP). Plusieurs de ses délégations régionales ont piloté directement 7 projets, et participé à 10 autres projets pilotés par d’autres organismes.
En association avec de nombreux partenaires, des actions concrètes ont ainsi pu être menées, illustrant les possibilités d’intervention sur un territoire.
Classement thématique des actions en faveur de la biodiversité menées par le CNPF (pdf)
Télécharger un extrait de la présentation effectuée lors du séminaire de clôture de l’appel à projets du MEDDE, les 7-8 avril 2015.
Les 7 projets pilotés par le CNPF
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L’objectif du projet est de renforcer la prise en compte de la biodiversité ordinaire dans la gestion forestière durable des chênaies de la plaine de Saône, de la Bresse, de la Puisaye, du plateau nivernais et du Bazois en allant au plus près des propriétaires et gestionnaires.
Ces territoires sont concernés par des plans de développement de massif qui comprennent 241 000 ha de forêt dont plus de 146 000 ha de forêt privée. Ces forêts se situent dans des secteurs marqués par une richesse écologique forte, aussi le renouvellement des chênaies doit pouvoir prendre en compte les enjeux de biodiversité.
Actions menées :
- Sensibilisation des propriétaires et gestionnaires à une meilleure prise en compte de la biodiversité lors des visites d’information, des instructions de plan simple de gestion et des réunions d'information ;
- Réalisation d'une typologie des mares forestières et conseils de gestion appropriés pour les propriétaires et gestionnaires ;
- Rédaction de fiches de recommandations sylvicoles prenant en compte les enjeux de biodiversité dans les sites Natura 2000, les arrêtés préfectoraux de protection de biotopes et les réserves naturelles nationales contenus dans les plans de développement de massif, à destination des propriétaires et gestionnaires ;
- Mise en place de réseaux démonstratifs de « placettes habitats » pouvant servir lors de réunions de vulgarisation pour sensibiliser les propriétaires et gestionnaires ;
- Installation de marteloscopes en collaboration avec l’association pour la futaie irrégulière, à destination de propriétaires et gestionnaires, où seront utilisés les critères de l'indice de biodiversité potentielle.
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L’objectif de cette étude était la prise en compte de la biodiversité dans la gestion forestière durable à l’échelle du massif du Taravo.
L’enjeu premier était de proposer une animation originale sur le massif permettant une atteinte de l’objectif en articulant la préservation de la biodiversité et les enjeux du territoire relevés dans le cadre du plan de développement de massif du Taravo.
La création d’outils (enquêtes propriétaires, mallette pédagogique, formations pour enfants et adultes, guide sur les préconisations sylvicoles par sylvofaciès, projet de film, affiches, etc.) a permis l’animation du territoire en créant une dynamique locale nécessaire pour tendre vers un consensus concernant la préservation de la biodiversité forestière par une gestion adaptée du massif.
Le second enjeu de l’étude était de porter la réflexion sur une méthode originale d’évaluation de la biodiversité à l’échelle du massif à l’aide de l’outil IBP.
Ainsi sur le territoire, 17 sylvo-faciès ont été définis, discriminés entre eux par les critères suivants : régimes, essences et classes de diamètre.
Pour chaque sylvo-faciès, support d’un échantillonnage systématique, des placettes ont permis l’obtention de notes IBP qui, une fois synthétisées, ont révélé les enjeux associés de biodiversité sur le territoire : bois mort, etc.
Le croisement des enjeux du territoire avec les enjeux biodiversité permet de créer une base de réflexion pour mettre en oeuvre une gestion concertée et cohérente à l’échelle du massif.
Rapport de présentation du projet, incluant affiches biodiversité et bio-enquête IBP pour scolaire
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L’objectif de l’étude est d’élaborer une méthodologie de suivi de la biodiversité sur le territoire du Plan de développement du massif forestier (PDM) du Pays Viganais, dans le Gard.
Ce territoire cévenol est couvert de 21 800 ha de forêts très variées, depuis les chênaies et châtaigneraies méditerranéennes jusqu’aux hêtraies-sapinières montagnardes. Un plan d’action a été élaboré dans le cadre du PDM pour répondre aux enjeux de production forestière. Les enjeux environnementaux, bien que connus grâce à la présence du Parc national des Cévennes et de zones Natura 2000, n’ont pas fait l’objet d’un plan d’actions spécifique et l’évaluation des actions entreprises au regard des enjeux de biodiversité n’a pas été envisagé.
La présente étude précise donc les moyens de réaliser une telle évaluation au travers du suivi de la biodiversité, ceci avec des approches complémentaires :
- analyse directe de la biodiversité taxonomique au travers de bioindicateurs et du suivi d'espèces,
- analyse indirecte de la biodiversité taxonomique ordinaire au travers de l'Indice de Biodiversité Potentielle (IBP),
- suivi des habitats remarquables.
Au-delà du Pays Viganais, cette réflexion méthodologique est destinée à aider à la mise en place de suivi de biodiversité sur d’autres PDM, et plus généralement sur de vastes territoires qui font l’objet de démarches territoriales similaires.
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Le territoire de la communauté de communes du Haut-Ségala est un territoire rural, typique du Ségala, abritant 6 200 ha de forêts, toutes privées, couvrant 35% du territoire. Il bénéficie de très bonnes conditions stationnelles (sols, pluviosité) pour la production forestière, et d’une bonne accessibilité globale du massif (à l'exception de quelques vallées).
Les élus de la communauté de communes considèrent ce paysage comme une richesse renforçant l’identité du territoire. Ils souhaitent préserver et valoriser cette ressource naturelle en dynamisant la gestion forestière tant en qualité que quantité. Son exploitation et sa rénovation dans le cadre de l’action PDM pourraient être source de complément d’activité et d’attractivité.
Dans le cadre des objectifs de la gestion forestière durable, le projet vise à tester et développer en phase A du PDM Haut-Ségala (état des lieux), la qualité (méthode, outils, étendue, précision) du diagnostic de la biodiversité pour une prise en compte opérationnelle et adaptée au territoire (cartographie biodiversité, argumentaire, préconisations évaluées, programme d'action) dans les actions sylvicoles qui émergeront des phases suivantes du PDM (B : animation ; C : réalisation).
Le projet a aussi pour ambition d’apporter une plus-value à la méthodologie PDM habituellement menée en Midi-Pyrénées, en développant la qualité du volet analyse et prise en compte de la biodiversité.
Il a abouti à l’établissement de préconisations de gestion forestière prenant en compte la biodiversité, et à la production de plusieurs outils pratiques à destination des propriétaires et gestionnaires forestiers.
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Le Pays de Bray, abrite une grande diversité de milieux humides en Haute-Normandie. Les complexes tourbeux sont majoritairement localisés au sein des massifs forestiers privés de part et d'autre de Forges-les-Eaux. La gestion de ces massifs est orientée vers la production ligneuse résineuse et feuillue ainsi qu'en faveur de la chasse.
Conscient des enjeux environnementaux existants sur les tourbières de ce territoire, le CRPF de Normandie a initié un projet d'étude et de mise en œuvre d'une restauration de milieux de landes et tourbières dégradées, en collaboration avec le Syndicat mixte d'aménagement et de développement du Pays de Bray (SMAD). Le SMAD est la structure de développement de ce territoire, animatrice du site Natura 2000 du Pays de Bray humide et porteuse de la Charte forestière de territoire rédigée par le CRPF.
Le projet, inscrit dans le cadre de la Stratégie nationale pour la biodiversité - Stratégie locale de développement forestier, constitue la première phase de ce projet original. Ces deux dernières années ont permis la réalisation d'un diagnostic poussé de l'état de trois zones d'études potentiellement restaurables pour ensuite en restaurer l'une d'elle avec des moyens d'envergure répondant aux enjeux, notamment de restauration hydraulique, du site.
Au terme de l'appel à projet, les études réalisées ont permis de mieux comprendre le fonctionnement du milieu, sa structure et sa composition, la zone de travaux a été identifiée et le cahier des charges des travaux est en place. Après une prochaine phase de concertation avec les propriétaires et les partenaires financiers, les travaux de restauration pourront être mis en œuvre.
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Le territoire de la Montagne de Lure est caractérisé par un fort taux de boisement, une majorité de forêts privées, et des enjeux reconnus en termes de biodiversité forestière. Le Parc naturel régional du Luberon, territoire voisin et partenaire, travaille depuis 2010 sur la transposition de la trame verte en forêt. Le projet « Biodiversité en forêt et trame de vieux bois » du CNPF Provence-Alpes-Côte d'Azur s’est donc appuyé sur ce travail pour le compléter sur les aspects opérationnels concernant la gestion en forêt privée.
Les enjeux de biodiversité en forêt (forêts mâtures réservoirs de biodiversité) ont été spatialisés à l’échelle de toute la CFT et évalués avec l’indice de biodiversité potentielle (IBP) et le degré de naturalité. Un massif a été choisi pour proposer une trame de vieux bois et des préconisations de gestion à la fois pour les réservoirs de biodiversité mais également pour la trame "interstitielle" : une association syndicale libre de gestion forestière (ASLGF : regroupement volontaire de propriétaires pour de la gestion) du territoire a intégré cet enjeu dans son document de gestion forestière concertée.
D’autre part, il est apparu que la sensibilisation et la formation des acteurs à la prise en compte de la biodiversité dans la gestion était un des principaux axes de travail. Un marteloscope, outil de formation pratique, a été réalisé et intègre l’IBP, indicateur très accessible pour des propriétaires. Des documents de communication complètent la boîte à outil de sensibilisation à la trame de vieux bois.
Présentation du projet lors du séminaire de clôture de l’appel à projets du MEDDE (pdf)
Rapport du projet (pdf)
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Identification des zones d’intérêt majeur pour la biodiversité sur le territoire ligérien du PNR Normandie Maine à partir de la synthèse des connaissances naturalistes disponibles. Toutes les structures naturalistes officiant sur ce territoire ont été mises à contribution.
A partir de ces territoires prioritaires, des inventaires phytosociologiques complémentaires concernant principalement les habitats naturels et les espèces patrimoniales ont été réalisés sur les propriétés forestières dotées de documents de gestion durable. Un porter à connaissance des propriétaires des enjeux de conservation de cette biodiversité a été effectué avec remise de fiches conseils en matière de gestion.
En parallèle de ces actions, un travail de sensibilisation et d’incitation à la rédaction de documents de gestion durable a été réalisé ; ce travail à principalement concerné les propriétés forestières comprises entre 10 et 25 hectares et aussi celles correspondant au nouveau seuil d’éligibilité des plans simples de gestion obligatoires.
Ces nouveaux documents de gestion durable ont comme particularité d’avoir été rédigés après la réalisation d’un diagnostic IBP (Indice de Biodiversité Potentielle). Les programmes d’action de ces documents tiennent compte des résultats de ces diagnostics IBP.
Présentation du projet lors du séminaire de clôture de l’appel à projets du MEDDE (pdf)
Rapport (pdf)
Synthèse des connaissances faune et flore sur le PDM (T1) (pdf)
Amélioration des connaissances sur la flore sur le PDM (T2) (pdf)
Les 10 projets auxquels le CNPF a été associé
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Les enjeux patrimoniaux, culturels, environnementaux et économiques de la châtaigneraie de la faille de Limagne ont poussé les élus de Volvic Sources et Volcans à engager une action pilote visant à connaître et réhabiliter la châtaigneraie.
Les résultats du projet sont les suivants :
- mieux connaître les peuplements et essences présentes en châtaigneraie ;
- identifier leur valeur environnementale en termes d'habitats (faune, flore) afin de mettre en place des systèmes de protection sur les zones où l'indice de biodiversité potentielle est le plus élevé ;
- recenser les variétés de châtaigniers présents sur le territoire de la communauté de communes et déterminer leur vocation (fruit, bois) ;
- définir des préconisations de gestion et de valorisation ;
- mobiliser les propriétaires autour de leur patrimoine afin qu'ils le valorisent ;
- créer un partenariat avec des pépiniéristes pour initier la production de plants pour les variétés identifiées comme étant les plus intéressantes ;
- assurer une sensibilisation des populations locales aux enjeux écologiques et patrimoniaux de la châtaigneraie de la faille de Limagne.
Le potentiel de valorisation économique, notamment de la filière fruit (châtaigne), apparaît relativement important. Le développement d'une filière locale est envisageable, cela nécessite une fédération des propriétaires de châtaigneraie, projet que la communauté de communes souhaite poursuivre.
Projet porté par la Communauté de communes Volvic-Sources et volcans.
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Initiée dans le contexte de la Charte forestière de l’arrondissement d’Ambert, cette action a été conduite sous la responsabilité du Parc naturel régional Livradois-Forez, maître d’ouvrage, avec l’aide technique et partenariale de l’Association départementale des communes forestières du Puy-de-Dôme, grâce au travail de quatre maîtres d’œuvre, à savoir le Conservatoire des espaces naturels d’Auvergne, le Centre régional de la propriété forestière d’Auvergne, l’Agence des montagnes d’Auvergne de l’Office national des forêts et la Fédération du Puy-de-Dôme pour la pêche et la protection du milieu aquatique.
Le lot 1 consistait en une étude de faisabilité pour une restauration expérimentale, écologique et fonctionnelle de zones humides en contexte forestier. L’étude conduite par le Conservatoire a porté sur une partie des sources de la Dolore au sud du bourg de Saint-Eloy-la-Glacière dans le Haut-Livradois et sur la tourbière du château aux confins des communes de Saint-Bonnet-le-Bourg et de Saint-Bonnet-le-Chastel.
Le lot 2 était consacré à la mise au point d’un itinéraire sylvicole pour les sapinières de basse altitude soumises aux changements climatiques à l’aide d’un réseau de parcelles expérimentales.
Le lot 3 avait pour objectif, sous la conduite de la Fédération de pêche du Puy-de-Dôme, l’élaboration d’un ou plusieurs indicateurs pour qualifier la gestion des berges de rivières et la qualité biologique des cours d’eau en milieu forestier. Deux cours d’eau (Le Charlotier et la Brugère) situés sur le territoire de la Communauté de communes du Pays de Cunlhat ont été étudiés.
Projet porté par le Parc Naturel Régional Livradois- Forez.
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Le Pays des Combrailles s’est doté, à travers sa structure porteuse, le Syndicat mixte pour l'aménagement et le développement des Combrailles, d’une Charte Forestière de Territoire. Cette charte, adoptée en avril 2011 constitue une première pierre à la constitution d’une politique forestière territoriale partagée et assortie de partenariats. Le plan d’actions qui en découle a surtout mis l’accent sur des actions susceptibles d’améliorer les conditions de gestion des massifs et donc sur la sensibilisation des acteurs et la mobilisation du bois.
L’approche environnementale était restée relativement générale dans les énoncés des actions de la CFT. Le lancement de l’appel à projet par le Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable dans le cadre de la Stratégie Nationale pour la Biodiversité a été l’occasion pour les acteurs des Combrailles de se mobiliser et de travailler à des actions plus précises. Dès lors, un groupe de travail a été mobilisé. Composé du SMAD des Combrailles, des COFOR, de l’ONF, du CRPF et de la Mission Haie Auvergne, ce groupe a défini les modalités d’actions envisagées.
Dans une perspective d’amélioration de la gestion des massifs et donc de développement économique, l’objectif de la candidature des Combrailles était de promouvoir le recours à des pratiques respectueuses de la biodiversité et des paysages dans la gestion forestière courante, que ce soit dans le cadre de coupes ou de travaux sylvicoles.
L’idée maitresse a été de créer des outils adaptés aux conditions locales permettant à chaque acteur de la forêt de prendre connaissance de manière simple et pédagogique des points de vigilance à prendre en compte dans son action quotidienne.
Par ailleurs, il est important de rappeler que la notion de continuité écologique a été au centre de l’action. En effet, le choix a été fait de ne pas se limiter aux massifs forestiers, mais aussi de s’intéresser au bocage. Le bocage constitue en Combrailles un élément essentiel de cette continuité. De plus, les acteurs concernés ne sont pas nécessairement les mêmes et les objectifs peuvent être différents des acteurs de la forêt.
Guide « Forestiers des Combrailles » - Partie 1 (pdf)
Guide « Forestiers des Combrailles » - Partie 2 (pdf)
Projet porté par le Syndicat mixte pour l'aménagement et le développement des Combrailles.
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La forêt constitue une richesse importante pour le territoire du pays Pyrénées-Méditerranée en termes de production de bois, mais également pour ses fonctions sociales et environnementales : tourisme et activités de pleine nature, diversité des paysages, support de biodiversité.
En parallèle, le territoire présente des enjeux forts en termes de biodiversité : présence de sites Natura 2000, de réserves naturelles, etc. Afin de préserver ces ressources naturelles et l'attractivité du territoire, les acteurs locaux ont conscience du besoin d'agir en faveur de la forêt et de la biodiversité
L'objectif général du projet est de disposer d'une meilleure connaissance en matière de biodiversité sur le territoire afin de définir une stratégie territoriale en sa faveur et de sensibiliser l’ensemble des acteurs locaux : forestiers, élus, citoyens, etc.
Pour ce faire, un premier travail d'état des lieux de la biodiversité est réalisé (capitalisation des données existantes, mise en œuvre de l'Indice de Biodiversité Potentielle...) pour mettre en exergue les enjeux et objectifs territoriaux et ainsi rédiger en concertation une stratégie commune en faveur de la biodiversité. Des opérations sylvicoles pilotes et des actions de sensibilisation (conférences-débat, formation des éducateurs/animateurs, création d'un film) sont menées en parallèle et dans la continuité pour appuyer l'animation territoriale.
Différents résultats sont attendus dans le cadre de ce projet : l'élaboration d'une stratégie territoriale de biodiversité, la mise en œuvre et l'analyse de l'Indice de Biodiversité Potentielle sur plusieurs propriétés forestières, la création et la diffusion d'un film sur les forêts et la biodiversité du territoire, le montage de formations "Forêt et biodiversité", l'organisation de conférences, etc. L'ensemble des opérations menées ont pour but de favoriser une "culture" de la biodiversité pour une meilleure prise en compte dans les divers projets du territoire.
Projet porté par le Conseil de développement du pays Pyrénées- Méditerranée.
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Depuis 2010, le réseau des Communes forestières, sous le pilotage du réseau national des CFT, s’investit pour la mise en place d’un outil de suivi-évaluation des CFT.
La prise en compte de la biodiversité dans cet outil est peu développée, se limitant à des protections réglementaires ou des actions à vocation exclusivement environnementales, alors que de nombreuses actions intègrent les enjeux de biodiversité sans être pour autant dédiées à cette fin.
Il est donc nécessaire d’améliorer l’outil de suivi-évaluation des CFT par des indicateurs de prise en compte de la biodiversité, afin de :
- Mettre en lumière la prise en compte de l’environnement dans les actions forestières
- Permettre une meilleure appropriation de la biodiversité par les acteurs locaux
- Pérenniser la prise en compte de la biodiversité dans les territoires.
Au-delà de l’amélioration de la prise en compte de la biodiversité, le projet a pour ambition de développer un véritable partenariat entre les acteurs de l’environnement et forestiers.
Les résultats attendus sont:
- La production d’une cartographie croisant la biodiversité forestière (remarquable et ordinaire) avec les enjeux multifonctionnels des forêts.
- La définition d’une liste d’indicateurs de prise en compte de la biodiversité
- La mise en place d’une interface de renseignement en ligne des indicateurs
- La formation et la sensibilisation des acteurs des territoires à travers des modules de formation, des plaquettes de communication, des lettres d’informations…
Projet porté par l'Union régionale des associations de communes forestières du Languedoc Roussillon.
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Objectifs du projet :
- Mettre en place, en collaboration avec les acteurs locaux du développement forestier, un réseau de références reflétant la diversité des types de forêt présents dans le périmètre du Parc Naturel des Pyrénées Ariégeoises et des sylvicultures pratiquées en vue de la production de bois d'œuvre.
- Identifier et qualifier les modes de gestion à promouvoir pour garantir la préservation de la biodiversité tout en assurant la production de bois de qualité.
- Disposer d'un support de communication dynamique, à destination des propriétaires forestiers comme des autres usagers du milieu forestier, pour développer une gestion forestière durable.
Projet porté par le Groupement de développement forestier Sylvestre.
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Ce projet s'inscrit dans le cadre de la Charte Forestière de Territoire de Grand Evreux Agglomération et fait suite au constat d'une méconnaissance de la biodiversité forestière.
Il vise, à travers une étude bibliographique et cartographique complétée d'inventaires de terrain, à apporter aux propriétaires forestiers les informations nécessaires à la prise en compte de la biodiversité dans la gestion sylvicole pratiquée au quotidien.
La diffusion de l'information passe par l'envoi à chaque propriétaire d'un dossier personnalisé comportant une plaquette de présentation du projet, une cartographie des données faune/flore/habitat recueillies sur sa propriété, de fiches gestion correspondant aux habitats inventoriés et de fiches descriptives des milieux.
Projet porté par Grand Evreux Agglomération.
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Le Parc naturel régional Normandie-Maine souhaitait améliorer la connaissance de la biodiversité et assurer une gestion cohérente des milieux naturels sur son territoire indépendamment du statut de la propriété. Le projet établi par le Parc a fédéré différents acteurs de la filière forêt-bois (ONF, CRPF, interprofession de la filière, professionnels) pour engager, sur un territoire pilote, une approche originale de la préservation de la biodiversité.
Cette approche est basée sur :
- une démarche de concertation avec les acteurs publics et privés pour les accompagner dans l'amélioration de la connaissance et de la gestion des milieux naturels ;
- une démarche d'informations et de formation de l'ensemble des acteurs de la forêt : propriétaires, gestionnaires mais aussi un maillon essentiel pour les interventions en forêt, les entreprises de travaux forestiers.
Au cours du projet, des diagnostics écologiques ont été réalisés en forêt privée pour évaluer leur capacité à accueillir de la biodiversité (relevé de l’IBP) et pour identifier des habitats et des plantes remarquables. Les résultats de ces diagnostics ont servi de base et de support pédagogique pour la concertation avec les propriétaires.
Cette concertation a été appuyée par des partages d’expériences, en montrant aux propriétaires privés sur des sites gérés par l’ONF comment concilier gestion forestière et préservation de la biodiversité. Ils ont été invités à découvrir le site de 88 ha au cœur du massif qui a fait l’objet au cours du projet, de réflexions portées par le Parc et l’ONF pour appréhender la gestion des espaces boisés et des habitats remarquables sur ce site.
Le Parc et Professions Bois ont mobilisé un collectif de professionnels pour réfléchir ensemble à la conception d’une formation destinée aux entreprises de travaux forestiers pour les sensibiliser à la préservation de l’environnement. Après consultation un collectif d’intervenants regroupant des spécialistes du FCBA, de l’INRA, du CRPF, de l’ONF et une MFR locale a été retenu pour intervenir lors des 5 journées de formation.
Présentation du projet lors du séminaire de clôture de l’appel à projets du MEDDE (pdf)
Diagnostique écologique sur le massif forestier privé des Andaines - Synthèse de l’étude (pdf)
Projet porté par le Parc naturel régional Normandie-Maine.
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L’Office National des Forêts et la Métropole Rouen Normandie souhaitaient établir un état initial en recueillant des données sur le terrain pour caractériser par des indicateurs la biodiversité des forêts domaniales périurbaines de Rouen.
L’étude menée était également l’occasion d’une réflexion sur les liens et la complémentarité qui peuvent être trouvés entre deux méthodes aux objectifs différents, bien qu’elles permettent toutes deux d’avoir une approche de la biodiversité forestière au travers d’indicateurs :
- la méthode d’évaluation de l’état de conservation des habitats forestiers d’intérêt communautaire à l’échelle du site Natura 2000, dite « méthode Carnino ». Cette méthode a été appliquée dans les forêts domaniales périurbaines de Rouen hors site Natura 2000.
- L’Indice de Biodiversité Potentielle (IBP), plutôt utilisé en forêt privée, et qui est avant tout un outil de vulgarisation sur la biodiversité forestière
200 placettes ont été inventoriées selon la méthode Carnino, 100 en forêt de La Londe-Rouvray et 100 dans les forêts de Roumare et Verte. Ces placettes étaient réparties sur quatre classes d’âge et cinq habitats élémentaires différents : les formations de fond de vallon, la hêtraie à Jacinthe sur versant et sur plateau, la hêtraie à Houx sur plateau et sur système alluvial.
Les résultats obtenus donnent des éléments de réflexion pour l’élaboration du prochain programme d’action de la Charte forestière de territoire, qui vaut contrat de projet pour les forêts domaniales candidates au label Forêt d’Exception. Outre la mesure des indicateurs, cette étude soulève des questions de fond, auxquelles des propositions de réponses ont été apportées mais qui nécessitent sans doute davantage d’expérimentations pour être tranchées.
Rapport de présentation du projet (pdf)
Projet porté par l'ONF Haute Normandie.
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Le fil conducteur du projet animé par le Parc naturel régional du massif des Bauges, et porté localement par un collectif de 10 partenaires (LPO, ONF, Chambre d’Agriculture, CNPF, Groupements de Sylviculteurs, Communes Forestières, IRSTEA, REFORA et ISETA), est de concilier re-mobilisation des bois en forêt de montagne et intérêt écologique de forêts vieillissantes.
Pour ce faire, trois actions ont été menées sur différents sites pilotes :
- un inventaire sur l'avifaune sylvatique pour compléter les connaissances relatives aux espèces patrimoniales des habitats forestiers et essayer de caractériser la qualité des peuplements forestiers par l'avifaune,
- une cartographie et une prise en compte des forêts matures dans des projets pilotes : 1) la révision d'un aménagement forestier en forêt publique, 2) l'élaboration d'un plan simple de gestion sylvo-environnemental en forêt privée et 3) l'élaboration d'un plan de câblage en forêt domaniale,
- une valorisation des acquis (séminaire), de la communication (fiches de synthèse), de la formation au bénéfice des acteurs de la filière (marteloscope biodiversité) et le développement de méthodes transférables sur le massif des Bauges et au-delà.
La particularité de ce projet tient au fait qu'il émane d'une dynamique collective forte depuis 2009-2010 sur le massif des Bauges et qui se traduit aujourd’hui par un partage dans la mise en œuvre des actions.
Fiche « Marteloscope » (pdf)
Projet porté par le Parc naturel régional du massif des Bauges.
En savoir plus sur l'IBP
L’Indice de biodiversité potentielle, l'IBP est un indicateur de la capacité d'accueil d'un peuplement forestier pour les êtres vivants : plantes, oiseaux, insectes... Simple et rapide à relever, il permet d’identifier les points d'amélioration possibles lors des interventions sylvicoles, pour pouvoir ainsi intégrer aisément la biodiversité taxonomique ordinaire dans sa gestion courante.