Le projet européen StrategyMedFor vise à élaborer une stratégie de gestion durable des forêts méditerranéennes pour chaque type de forêt, adaptée aux scénarios climatiques prévisibles. Il va contribuer ainsi à la restauration, la conservation, et la gestion résiliente de ces forêts, afin de répondre aux objectifs de l'Union Européenne.

L’originalité de ce projet est l’intégration de nouvelles technologies et de données à l’échelle de la Méditerranéen dans un contexte spatial, combinant les données géospatiales, les SIG et la modélisation des scénarios climatiques dans le développement de la stratégie. Il va intégrer l’Indice de Biodiversité Potentiel (IBP) parmi les critères de diagnostic des peuplements.

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Ce projet s’inscrit dans les actions menées par le CNPF pour développer la prise en compte de la biodiversité dans une démarche de gestion durable. Il contribue aussi à la présence du CNPF à l’échelle européenne. 

  • Il poursuit l’extension de l’IBP en région méditerranéenne et en Europe, plus particulièrement dans l’est de l’Europe et dans les Balkans : Bosnie-Herzégovine, Macédoine du Nord, Crète en complément de la Grèce continentale étudiée dans le projet GoProFor Med.
  • Il permet d’élaborer des vidéos pédagogiques sur l’IBP qui s’inscrivent dans un programme d’élaboration de ressources IBP de type e-learning.

D’une durée de 3 ans, ce projet a débuté en janvier 2024 et bénéfice du financement de l’Union européenne au travers du programme Interreg EURO-MED. Il associe 7 organismes de 6 pays : Bosnie-Herzégovine, Espagne, France, Grèce, Italie, Macédoine du Nord.

Futaie adulte de pin d'Alep - Photo Pierre Gonin © CNPF
Peuplement de Pin d’Alep en région méditerranéenne française - Photo Pierre Gonin © CNPF

L’Indice de biodiversité potentielle, l'IBP est un indicateur de la capacité d'accueil d'un peuplement forestier pour les êtres vivants : plantes, oiseaux, insectes... Simple et rapide à relever, il permet d’identifier les points d'amélioration possibles lors des interventions sylvicoles, pour pouvoir ainsi intégrer aisément la biodiversité taxonomique ordinaire dans sa gestion courante.